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patrick.dubosc

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Les 5 commentaires de patrick.dubosc
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Les Parabens 22/08/2012 21:41:06 Bonjour,
Juste quelques remarques de chimiste et ...d'orthographe.
Le phénoxyéthanol s'écrit avec deux "h".
Il y a un seul formaldéhyde (écrit comme ici). Ecrire "des formaldéhydes"...est une erreur.
Les parabènes sont utilisés depuis environ...70 ans.
Je crois qu'on leur fait la chasse de façon un peu irraisonnée.
Je fais souvent la comparaison avec l'eau de Javel: si elle était inventée aujourd'hui, on ne pourrait certainement pas l'autoriser pour utilisation par le grand public: trop risqué, par exemple par ingestion (il est de fait que quelques personnes meurent chaque année après avoir bu, par erreur, de l'eau de Javel). Mais combien de vies sauvées depuis son invention?
Les Gaz Propulseurs 04/04/2012 19:09:10 jjmmaa RE: gaz propulseur Bon, je suis un peu...en retard pour répondre au commentaire de jjmmaa54.Ce que vous décrivez, ce sont les aérosols à poche. Malheureusement, pour pulvériser, par exemple , de la peinture, de la laque pour cheveux, tout produit qui doit être appliqué en couche fine et uniforme, en règle générale, seuls les gaz liquéfiés conviennent. Et même parmi les gaz liquéfiés, on est obligé de procéder à des essais: on ne peut pas prendre n'importe lequel au hasard, on risque d'obtenir de mauvais résultats techniquement.
Les aérosols à poche conviennent très bien pour du gel de rasage...dans lequel on a introduit du pentane, pour que le gel "gonfle" sur la peau et donne une crème onctueuse!
Il n'y a pas une solution unique qui permettrait de pulvériser n'importe quel produit de façon satisfaisante.
Les Gaz Propulseurs 12/02/2009 15:32:52 Bonjour

je rappelle que les CFC sont des chlorofluoroCARBURES en français ( chlorofluoroCARBONS en anglais). Tout comme on parle d’hydrocarbures, en français, et d’hydrocarbons en anglais!

En ce qui concerne les volumes de remplissage, le texte que vous citez est bien le texte actuel. Trois remarques:
-les volumes de "produit utile" mentionnés sont obligatoires pour les produits "grand public". Pour les produits industriels, on a le droit de mettre ce qu’on veut! La seule obligation est alors d’écrire sur l’étiquette: " Produit à usage industriel".
-"produit utile" peut parfaitement être compris comme "le produit pulvérisé"; dans le cas des gaz liquéfiés, c’est un mélange intime ( une seule phase; produit actif+gaz liquéfié) qui est pulvérisé; dans le cas des gaz comprimés, le produit pulvérisé est constitué au moins à 90% de produit actif, le reste étant un peu de gaz qui a pu se dissoudre dans ce produit actif.
Donc: "produit utile=produit actif+gaz liquéfié" ou
"produit utile=produit actif seul" avec les gaz comprimés
-depuis 1973, l’entreprise dans laquelle j’ai travaillé a fait fabriquer peut-être 10 millions d’aérosols de produits à usage industriel ( néanmoins, nous nous alignions sur les volumes obligatoires pour les produits "grand public"). Les rapports de volume que j’ai indiqués dans un commentaire précédent correspondent à des produits que je connais particulièrement bien...puisque je les ai mis au point!

En passant d’un aérosol dit de 300 mL de produit utile (405 mL brut) propulsé au butane/propane, contenant 120 mL de "produit actif" ( le "vrai produit", celui qu’on veut utiliser) à un aérosol au CO2 de 405 mL brut, on met 250 mL de produit actif. C’est-à-dire qu’on met au moins 2 fois plus de produit actif avec les gaz comprimés... mais on ne peut vendre l’aérosol deux fois plus cher, évidemment! Donc, on en vend en gros deux fois moins, à un prix très proche du premier, pour un prix de revient supérieur. Vous imaginez que les marges... Et ce produit est celui dont je parle lors des essais de flamme, avec un marquage "moins méchant" avec le CO2... alors que le chalumeau est nettement plus impressionnant!

Comme souvent, les considérations techniques ( qualité de pulvérisation, par exemple; pulvérisation de même qualité du début à la fin de l’aérosol, ou pas, etc), d’hygiène /sécurité, commerciales, ainsi que les "perceptions" de l’utilisateur( fournir la même quantité de produit actif dans un boîtier nettement plus petit est mal perçu, augmenter sensiblement le prix de vente parce qu’il y a deux fois plus de produit actif dans un boîtier qui, pour l’utilisateur, a la même contenance, est aussi inenvisageable) doivent être "panachées" pour essayer de satisfaire un maximum d’utilisateurs avec une marge suffisante pour que l’entreprise puisse continuer à se développer, à embaucher, à faire de la recherche... et à augmenter les salaires!
Les Gaz Propulseurs 26/01/2009 12:45:05 Gaz propulseurs: quelques précisions Bonjour

L’air comprimé n’est JAMAIS utilisé dans les aérosols commerciaux: présence d’humidité, de CO2, d’où maîtrise imparfaite des réactions vis-à-vis du produit actif, risques de corrosion du boîtier, etc;

L’azote et le CO2 sont les gaz comprimés les plus fréquemment utilisés.

Les hydrochlorofluoroCARBURES ( en français; hydrochlorofluorocarbons, en anglais) sont les HCFC en abrégé. Ils vont, pour la plupart, être aussi interdits en 2010, car ayant une petite action sur l’ozone.

En outre, bien que ce soient des gaz liquéfiés, leurs caractéristiques de pulvérisation de produits chargés sont décevantes, quand on veut obtenir une couche uniforme, sans coulures.

Pour le diméthyl ether, notons que, même dissout dans les produits aqueux, il peut entraîner le marquage "Inflammable" ou "Facilement Inflammable", selon les résultats des essais d’inflammabilité , au cas par cas.

Appellation des oxydes d’azote: je me bats depuis des années sur l’appellation de ces oxydes, en français et en anglais. Voici ce que ce devrait être, selon ce qu’on apprenait... il y a longtemps (40 ans)...à moins que les produits chimiques eux-mêmes aient beaucoup changé!!!
-N2O, protoxyde d’azote ( nitrogen protoxide)
-NO oxyde nitreux ( nitrous oxide) car il conduit à l’acide nitreux ( en réaction avec H2O); cet acide n’existe pas sous forme libre, mais ses sels, les nitrites, existent et sont stables
-NO2 oxyde nitrique ( nitric oxide) car avec H2O il conduit à l’acide nitrique, dont les sels sont les nitrates.

Or depuis un certain temps, ces appellations sont "détournées": le NO est devenu le nitric oxide , le N2O le "nitrous oxide"... et le NO2... je ne sais pas comment on peut l’appeler dans cette "logique"!

En ce qui concerne les volumes de produit actif par rapport aux gaz ( azote, CO2), de mémoire, on met 200ml de produit actif dans un boîtier de 250ml de volume brut ( c’est-à-dire total), alors que l’on met à peu près 120 ml de produit actif avec des gaz liquéfiés dans un boîtier de 405 ml brut. En effet la règlementation dit bien que LA PHASE LIQUIDE D’UN BOÎTIER DE 405 ML DOIT ÊTRE DE 300ML AU MOINS... mais cette phase liquide est LA SOMME PRODUIT ACTIF+PARTIE LIQUIDE DU GAZ LIQUÉFIÉ. On a souvent entre 100 et 150 ml de produit actif et 200 à 150 ml de phase liquide de gaz... ce qui conduit bien à un volume de 300ml pour la phase liquide. Donc un aérosol de 250 ml de volume brut propulsé par gaz comprimé contient davantage de produit actif qu’un aérosol de 405 ml de volume brut propulsé aux gaz liquéfiés!
Les utilisateurs ont parfois un peu de mal à comprendre qu’un boîtier plus petit contienne davantage de produit actif quand on passe d’un gaz liquéfié à un gaz comprimé, ce qui peur être techniquement possible pour des produits pour lesquels la qualité de pulvérisation n’est pas un élément crucial.

Notons aussi qu’utiliser de l’azote comme agent propulseur à la place d’un gaz liquéfié ( butane/propane) ne conduit pas forcément à un produit ininflammable ( tout dépend du produit actif). J’ai même l’expérience personnelle d’un produit technique, dont le produit actif est classé "Très inflammable", qui est classé "Extrêmement Inflammable" en aérosol butane/propane , et seulement "Facilement Inflammable" avec de l’azote.... mais lorqu’on pulvérise sur une flamme ( chose bien sûr A NE JAMAIS FAIRE...; sauf pour des démonstrations, en prenant les précautions appropriées), avec le butane/propane, le "chalumeau" obtenu fait environ 50 cml de long... alors qu’avec le boîtier azote, on atteint plus d’un mètre!

Il y a bien sûr une explication: pression/débit! Avec le butane/propane, on est à une pression de 2,5 bar à 20°C. Avec l’azote, on est à 7 bar. On obtient avec l’azote un débit de produit très inflammable très supérieur au débit du mélange extrêmement inflammable avec butane/propane. Résultat: bien que l’étiquetage réglementaire semble "moins méchant" avec l’azote, dans les faits, le produit s’avère présenter plus de risques, au moins sur ce point.

J’espère ne pas avoir "embrouillé" les choses!



Les Gaz Propulseurs 21/01/2009 16:04:12 Bonjour C’est un petit peu plus compliqué que cela. Propane, butane, isobutane, et un produit oublié, le diméthyléther, sont utilisés à l’état de GAZ LIQUEFIES, alors que l’azote, le CO2 (gaz carbonique), le protoxyde d’azote (N2O) sont utilisés en tant que GAZ A L’ETAT GAZEUX. Cela conduit à des résultats très différents pour la pulvérisation.
Mettons à part les AEROSOLS A POCHE ( par exemple les gels de rasage--pas les mousses!) pour lesquels l’agent propulseur, généralement azote ou CO2, ne sort JAMAIS de l’aérosol..;tout simplement parce qu’il appuie sur une poche ( en plastique ou en aluminium fin) dans laquelle se trouve le PRODUIT ACTIF ( ce qu’on veut récupérer). Quand on presse la buse, le gaz appuie sur la poche, car il est à une pression nettement supérieure à la pression atmosphérique.
Si on utilise un gaz propulseur pour "pousser" directement le produit, le produit actif qui sort du boîtier est presque exclusivement du produit actif: les gaz (azote, CO2, N2O) ne sont quasi pas solubles dans les produits. Le gaz étant sous forme gazeuse, il est "stocké" au-dessus du produit actif. La réserve de gaz a un petit volume; on ne peut mettre que quelques grammes. La pression, très élevée au départ ( 7 bar à 20°C) va diminuer tout au long de l’utilisation du boîtier, et la pulvérisation est très différente entre le début et la fin de la réserve de gaz. Par ailleurs, si on met l’aérosol "tête en bas", le gaz va être en contact avec l’atmosphère quand on appuie sur la buse..et, en quelques secondes...la réserve de gaz est épuisée!

Les gaz liquéfiés, eux, permettent:
-d’avoir une très grande réserve de gaz
-d’avoir la même pression ( à température donnée) du début à la fin de la réserve de propulseur
-d’avoir un "effet d’atomisation" du produit actif, particulièrement utile pour assurer une EXCELLENTE qualité de couche avec les "produits chargés" ( qui contiennent beaucoup de matières solides) comme les peintures, la laque pour les cheveux, beaucoup de produits techniques. Il est ABSOLUMENT IMPOSSIBLE d’obtenir cette qualité de pulvérisation avec des gaz. Les gaz liquéfiés sont choisis pour être solubles dans les produits actifs: ainsi, ce qui sort de la buse est un mélange intime de produit actif et de gaz liquéfié qui, en arrivant à la pression atmosphérique...doit instantanément ..devenir gazeux, en occupant un volume 250 à 500 fois plus grand (selon les gaz)! D’où cette atomisation du produit actif.
Notons aussi, pour les gels de rasage en aérosol à poche, que l’on introduit dans le produit actif..du pentane, extrêmement inflammable.. pour générer l’effet moussant, la prise de volume. Mais les quantités sont très faibles, et on ne risque pas d’atteindre la limite inférieure d’explosivité dans sa salle de bain! Une raison de plus cependant ... pour ne pas fumer!

Notons aussi que les hydrocarbures ne sont pas "toxiques" mais "nocifs".
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